Tuesday 18 November 2008

Life in the mainstream: loneliness online

Quand l'écran s'allume je tape sur mon clavier
Tous les mots sans voix qu'on se dit avec les doigts
Et j'envoie dans la nuit
Un message pour celle qui
Me répondra OK pour un rendez-vous

Message électrique quand elle m'électronique
Je reçois sur mon écran tout son roman
On s'approche en multi
Et je l'attire en duo
Après OK elle me code Marylou

Goodbye Marylou,
Goodbye...

Quand j'ai caressé son nom sur mon écran
Je me tape Marylou sur mon clavier
Quand elle se déshabille
Je lui mets avec les doigts
Message reçu OK code Marylou

Quand la nuit se lève et couche avec le jour
La lumière vient du clavier de Marylou
Je m'envoie son pseudo
Mais c'est elle qui me reçoit
Jusqu'au petit jour on se dit tout de nous

Goodbye Marylou,
Goodbye...

Quand l'écran s'allume je tape sur mon clavier
Tous les mots sans voix qu'on se dit avec les doigts
Et j'envoie dans la nuit
Un message pour celle qui
A répondu OK pour un rendez-vous

Goodbye Marylou,
Goodbye...

Michel Polnareff

(I really like Polnareff, because he's frequently quite vulnerable and "needy", and sometimes his stuff is just plain cathartic. Goodbye Marylou is one such song in which he almost beats Wim Wenders' 1980's sensibility. Polnareff can also be credited for introducing Christian universalism to the quasi totality of the French population, with the hilarious song On ira tous au paradis, [lyrics here])

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